Rapide CR du Chocotrail d’Hardricourt où nous étions 13 représentants de l’ESCXV à nous aligner sur la ligne de départ !
Un départ sous la pluie de Paris qui entame le mental, et des pieds déjà trempés avant même d’avoir foulé le moindre brin d’herbe …
Arrivé sur place, aucunes difficultés à nous orienter et à récupérer les dossards: l’organisation est carrée (rien d’étonnant pour le 2ème trail d’IDF).
Objectifs du jour pour ma part: partir vite pour éviter le goulot d’étranglement dès la 1ère montée de marches au 3ème km, et tacher de coller les copains qui sont également de la fête !
Pour le 1er c’est du tout bon, pour le 2nd on repassera …
Le cardio monte vite à ces allures que je garde généralement pour la piste, mais je me dis qu’une fois sur le plateau je pourrais gérer davantage et dérouler jusqu’à la ligne d’arrivée …
C’est sans compter la boue et le vent qui s’invitent et vous mettent un sacré coup au fameux mental !
Le site de l’organisation évoquait 4 difficultés majeures, il s’avère néanmoins qu’on a à faire à un enchaînement de faux plats qui obligent à courir pour ne pas trop se laisser distancer.
Cela passe relativement bien jusqu’à la mi course, et le parcours bien qu’un peu trop urbain à mon goût offre malgré tout quelques beaux panoramas et des traversées de village plutôt sympa.
La fatigue pointe le bout de son nez peu avant le 2ème ravito; l’accompagne un joli point de côté qui m’oblige à ralentir le rythme et à espérer une côte pour pouvoir marcher …
Je souffle et gère en laissant passer la concurrence, mais n’ose pas regarder la montre de peur d’être assommé par la distance restant à parcourir.
On enchaîne sur quelques boucles qui nous permettent d’apercevoir les premiers, mais également ceux qui sont à nos trousses … de quoi nous obliger à maintenir l’allure !
La boue est toujours présente et les chutes se multiplient autour de moi ce qui permet d’égayer un peu la fin de course.
Dernières montées et dernier ravito avant d’attaquer le plateau du retour et la descente jusqu’à l’arrivée. Je rattrape quelques coureurs du 13 et constate qu’eux aussi ont eu le droit aux bains de boue.
Une dernière ligne droite balayée par le vent qui finit par me fracturer le mental, mais le plaisir de retrouver les copains qui sur la ligne d’arrivée jouent les supporters de choc !!!
Je franchis la ligne en 2:13:50, bien content d’avoir réussi à serrer les dents jusqu’à la fin !
Les moins: la boue, les ornières, le bitume, et les chasseurs
Les plus: la boue, l’organisation, et le plaisir de partager le ravito à l’arrivée aussi nombreux
Un grand merci à Marion F. pour la photo.