Du boulot, quel boulot ?
On s’était quitté sur un Maxicross de Bouffémont plutôt prometteur, on se retrouve à quelques semaines du Semi-Marathon de Rambouillet avec beaucoup de doutes. Les journées s’enchaînent au boulot, et les nouvelles responsabilités d’entrepreneur pèsent lourdement sur l’état de forme général.
En effet, sortir du salariat et se lancer dans la création d’une nouvelle boutique de running à Paris demande énormément d’énergie, quelle soit physique ou mentale. Le cerveau est toujours en ébullition et les idées et envies ne manquent pas. Il faut toutefois s’assurer de prendre les bonnes décisions et de faire les bons choix pour faire de ce projet un projet durable ; mais ça on s’en doutait non ?
On commence par un testing produits avec la marque Altra, où les podologues Mélanie Audier et Pierre Lapègue, les kinésithérapeutes Pauline and co, et l’ostéopathe Nathalie Bozec nous font l’honneur de leur présence. Les participants profitent d’échanges constructifs autour de la pratique et du meilleur moyen de concilier objectifs et entraînement course à pied.
On enchaîne sur un run avec Les Emplaqués et on va leur filer un coup de main sur leur stand à l’occasion du Semi de Paris. Toujours impressionné de voir la mobilisation de certains pour des causes qui nous concernent tous ! Cette association a en effet la bonne idée de sensibiliser le plus grand nombre à la leucémie et aux dons de plaquettes, sang et moelle osseuse, et ce au travers d’événements sportifs.
On fini par une dernière présentation de marque qui n’est autre que la bien-nommée KindLeggings, qui réconcilie production de textiles sportifs et éthique sociale. Créée par la pétillante Nathalie, cette marque française d’Active wear propose de magnifiques brassières et leggings, tout en reversant une partie de ses bénéfices à des projets d’entrepreneuriat féminin via la plateforme Kiva.
Ce n’est « que » de la course à pied …
Une préparation moyenne et des difficultés à trouver le bon équilibre entre le perso et le pro me font renoncer à Rambouillet. Je passe mon dossard à l’ami Laurent qui se fera un plaisir de reprendre le flambeau sur les jolies routes de la vallée de Chevreuse. De la déception forcément car l’envie de parcourir les chemins est bien là. Mais encore une fois, il faut savoir raison garder et se rassurer en se disant que c’était le bon choix.
Je me prépare alors pour une première clôture fiscale et le fameux inventaire qui va avec. C’est effectivement déjà l’heure de faire les comptes et de constater avec grand bonheur que grâce à votre soutien et votre confiance, le projet Trail And The City peut se poursuivre !
Joie de courte durée car la vie nous réserve parfois de mauvaises surprises. On pense naïvement que cela n’arrive qu’aux autres, puis on se réveille à la suite d’un énorme uppercut en pleine face. Pas de mots, pas d’explications, juste la triste réalité à laquelle on se retrouve confronté. Il va maintenant falloir apprendre à vivre sans à défaut de vivre avec …
Difficile d’accepter mais a minima se réjouir d’être si bien entouré pour poursuivre ce grand chemin qu’est la vie. Il devient alors facile dans ces moments de relativiser. Exit donc le Marathon de Paris ; on se concentre sur le travail et sur ses proches avant de nouveaux projets.